Pour ceux qui suivent ce dossier, cela fait des années que l’UNSA réclame à notre employeur d’agir sur les EPI et les vêtements de travail.
Depuis longtemps, l’UNSA alerte sur les disparités entre lycées. La situation est loin d’être uniforme. Dans certains établissements, les agents disposent d’un équipement correct, en bon état, voire de très bonne qualité, renouvelé chaque année. Mais dans d’autres, c’est la galère : les blouses sont usées, élimées, parfois même indignes, les EPI ne sont pas toujours disponibles…. Pour obtenir un renouvellement, les agents doivent souvent batailler, et ce manque d’attention est un manque de respect flagrant envers ceux qui assurent le bon fonctionnement des lycées.
Face à de nombreuses années de blocage total sur ce dossier, l’UNSA a décidé de changer de stratégie et… d’interlocuteur. Lors d’un CST en formation spécialisée, nous avons directement interpellé personnellement Myriam Chiappa-Kiger, élue qui préside ces formations spécialisées (Patrick Ayache lui, il préside les CST “ordinaires”). Nous lui avons, en quelque sorte, demandé de nous prouver que les politiques avaient encore la capacité de demander à leurs hauts fonctionnaires d’agir. Nous lui avons demandé de lever les blocages administratifs et de débloquer la situation.
Et là, enfin, les choses ont bougé !
Cette intervention auprès “d’une politique” a permis de mettre la pression là où il fallait, et ce qui était refusé depuis des années a finalement été pris en compte. Comme quoi, parfois, il faut s’adresser aux bonnes personnes pour que des décisions soient enfin prises.
Concrètement, le 29 novembre 2024, un courrier a été envoyé aux chefs d’établissement des EPLE, leur demandant de prévoir impérativement et au minimum 113 € par an et par agent pour les EPI et les vêtements de travail dans le budget de l’établissement.
L’UNSA continuera à surveiller l’application de ces mesures et à s’assurer qu’elles bénéficient bien à tous les agents. C’est une avancée, mais ce n’est qu’une étape. Il reste encore à garantir que ces montants soient utilisés et que les agents aient enfin accès à des EPI et des vêtements de travail adaptés, sans devoir se battre chaque année.
Merci à tous ceux qui, sur le terrain, nous ont alertés et soutenus dans ce combat. L’UNSA ne lâche rien !
Et merci à l’élue Myriam Chiappa-Kiger d’avoir pris ce dossier à cœur et d’avoir réussi à le faire avancer dans l’intérêt des agents. Grâce à son intervention, une situation bloquée depuis des années a enfin connu un déblocage.
(Et nous remercions également les agents de continuer à nous tenir informés de la bonne mise en œuvre de cette décision).