Suite à la grève du 15 novembre au lycée Pré-Saint-Sauveur : la mobilisation continue.

Rédigé le 21/11/2024
UNSA

Depuis la grève du 15 novembre, l’UNSA continue de se battre pour faire entendre les difficultés des agents du lycée Pré-Saint-Sauveur.

Ce qu’il faut quand même dire c’est que malgré le dépôt d’un préavis de grève mi-octobre (normalement préavis = le patron négocie pour éviter la grève), puis d’une grève le 15 novembre 2024 et nos alertes (déjà une grève en 2023), aucune réponse ou action concrète n’a été prise à ce jour.

Personne de la Région n’a répondu au préavis de grève envoyé par l’UNSA, et aucune démarche n’a été entreprise pour tenter d’éviter ce mouvement. 

C’est tout simplement incompréhensible. 

Malgré l’absence de réponse concrète de la part des dirigeants de notre administration, nous tenons à souligner quand même la disponibilité de 2 élus régionaux qui restent en contact avec notre organisation :

Frédéric Poncet, conseiller régional, qui s’est personnellement déplacé pour rencontrer les agents du lycée et mesurer l’ampleur de la détresse qu’ils expriment face à une situation injuste, où ils “paient les pots cassés” pour des problématiques dont ils ne sont pas responsables.

Patrick Ayache, Vice-Président en charge des ressources humaines, qui semble déterminé à ce que des actes concrets suivent les constats faits sur le terrain.

Les élus semblent sincères, mais derrière, il ne se passe rien.

Cette situation nous rappelle d’ailleurs l’exemple de Madame Myriam Chiappa-Kiger, Vice-Présidente en charge de la F3SCT, qui avait accepté de prendre en charge, dans une enveloppe EPI revalorisée, le renouvellement des équipements de protection individuelle (EPI) et de certains vêtements de travail et puis… nous venons d’apprendre, lors du séminaire des encadrants des lycées à Dole, que les hauts dirigeants de l’administration ne souhaitent pas donner suite à cette demande de la vice-présidente.

Bon bref, ces 2 élus (Patrick Ayache et Frédéric Poncet) , bien que conscients des difficultés, doivent désormais passer de la parole aux actes. L’UNSA reste vigilante et mobilisée pour que les agents ne soient pas oubliés.

Et pour ceux qui n’ont pas suivi, rappelons les faits : les agents du lycée Pré-Saint-Sauveur subissent des conditions de travail dégradées et un manque criant de respect pour leur mission essentielle.

Derrière les missions de nettoyage, de réparation et de mise en état, il y a des femmes et des hommes qui travaillent dans l’ombre et qui méritent mieux que cette invisibilité et ce manque de respect.

Dans ce contexte, nous tenons aussi à remercier les journalistes du Progrès qui ont pris le temps de nous écouter et de relayer dans un article la gravité de la situation.

L’UNSA ne lâchera pas l’affaire. Notre combat ne s’arrêtera que lorsque des solutions concrètes seront mises en œuvre, que ce soit en matière de surveillance, de gestion ou de respect des agents. Agents, collègues, sachez que l’UNSA est à vos côtés et continue de porter votre voix et de défendre le service public.