À l’UNSA, nous savons combien il est essentiel de protéger la santé des agents.
C’est pourquoi en ce mois d’Octobre Rose, dédié à la sensibilisation au cancer du sein, il est très important de parler d’un sujet qui nous concerne tous : la protection financière face à la maladie. Le cancer du sein touche 1 femme sur 8. Derrière ce chiffre, ce sont nos mères, nos sœurs, nos compagnes, nos collègues, nos amies qui sont concernées. C’est notre entourage, c’est peut-être vous.
Lorsque la maladie frappe, le combat est déjà assez dur.
Et malheureusement, sans prévoyance, c’est un double combat qui s’engage : lutter contre la maladie tout en essayant de survivre financièrement. Car oui, la triste réalité est là : quand on tombe gravement malade (souvent longtemps malade), on perd une grande partie de son salaire. Comment se concentrer sur sa guérison quand on doit choisir entre payer ses soins ou ses factures ? Mission quasi impossible.
Et c’est pour ça qu’en octobre 2023, nous nous sommes battus contre la suppression des primes pour les “gravement malades” et nous avons obtenu de la Présidente du Conseil régional la mise en place d’une prévoyance “maison” qui prendra effet le 1er janvier 2026. Une vraie victoire, mais c’est en 2026, et c’est encore loin.
Alors et maintenant ? Il existe une solution immédiate : c’est de vérifier que vous avez une prévoyance. Si ce n’est pas le cas, prenez-en une qui coûte autour de 20 €, car notre employeur rembourse cette somme. Vous aurez ainsi une protection en attendant l’entrée en vigueur de la prévoyance “maison”.
Personnellement, comme beaucoup d’entre vous, j’ai vu des proches traverser l’épreuve de la maladie. On voit la vie qui change, la fatigue qui s’installe, les fins de journée plus difficiles. Même quand notre collègue ne le montre pas, la maladie laisse des traces. Et je peux vous dire que la dernière chose dont on a besoin dans ces moments-là, c’est de s’inquiéter pour l’argent.
Et sinon, je pense que vous savez qu’il est essentiel de faire des dépistages réguliers. On n’a jamais le temps, c’est vrai, mais il faut le prendre pour sa santé. Pour les femmes de plus de 50 ans, une mammographie est recommandée tous les 2 ans. Et n’oubliez pas que la médecine du travail est là pour vous conseiller et vous accompagner dans ces démarches.
Bref, vous avez compris : prévention, diagnostic, et surtout, restons solidaires. Ne laissons personne seul, et donnons-nous un coup de main entre collègues. 💪 Et n’oubliez pas de porter un petit ruban rose (si vous n’en avez pas, l’UNSA en a distribué des milliers !).
(Pour toute question sur la prévoyance ou le dépistage, vos représentants UNSA sont là pour vous guider).